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Sujet: (we'll blow the roof) Dim 27 Sep - 18:15
GAGE (YURI) REVIAGUINE
These apartment walls are paper thin And no one is trying to listen in What to hear our doubts Hear our whispered shouts, they don't care
★★★
surnom + Reeves, Gage, G - le patronyme que peu peuvent se targuer de connaître, changé pour des besoins d'intégration. âge + trente deux ans. pas l'âme d'un poète, les années, il s'en fiche. lieu de naissance + un coin paumé russe, mourmansk. il y a passé quelques jours avant que ses parents n'entreprennent le périple qui allait les mener sur les docks du port de new york. puis, plus tard, lonwook.nationalité + tour de force du destin, il l'a sa précieuse carte qu'il agite souvent lors des contrôles de police. nationalité américaine, pour le plus grand plaisir des enculés sectaires. origines + purement russes.emploi/études + ancien navy seal reconverti dans la vente d'accessoires automobiles/bricolage - spécialiste des engins explosifs qu'il lui arrive de fabriquer. au besoin et moyennant une certaine somme. statut amoureux + aucune régulière c'est ce qu'il clame, du moins. situation sociale + correcte, son conseiller financier ne lui pète plus les couilles depuis un bon moment. Entre la pension qu'il reçoit et son business. il vit bien sans pour autant envisager d'installer des chiottes en or dans la maison qu'il vient d'acquérir. orientation sexuelle + problèmes à sexe féminin , uniquement. caractère + impulsif. franc. malin. consciencieux. paternaliste. blagueur. réfléchi. loyal. lunatique. hargneux. rancunier. avatar + Ed Skrein. groupe ++ the club, that's life.
my love song : street of philadelphia ○ bruce springsteen -------●-------
Gage s'appelait Yuri fut un temps. Fils d'un ingénieur nucléaire et d'une institutrice ayant fui leur bloc pour chercher bonheur quelque part où ils pourraient se sentir plus "libres". Avec assez d'argent, ils ont pu se permettre une installation correcte, quelques investissements. C'est ce qui leur a permis de s'intégrer. Gage a partiellement grandi à New York où son enfoiré de père possède un bar-bouboui où l'on sert globalement des plats franchement dégueulasses. Il a un p'tit frère et deux jeunes sœurs qu'il a tendance à surprotéger malgré la distance qui les sépare. De toute façon, un frère a toujours des yeux partout, lui en particuliers. Ses parents se sont séparés sans qu'un divorce ne pointe le bout de son nez il y a plusieurs années. Lonwook est apparu comme une destination agréable pour un renouveau pour мама Reviaguine. Étant l'aîné, Gage a décidé de lui emboîter le pas. Décision qu'il a fini un jour par regretter en encaissant pourtant toutes les douilles verbales reçues, avec le sourire. Adolescent, enchainant conneries sur conneries, on lui a bien fait comprendre que c'était soit le mitard, soit l'armée. Il a pas réfléchi longtemps, paquetage fait, il a décollé en claquant la porte d'une maison où il vivait avec sa mère et son dernier copain en date Il parle couramment l'espagnol, chose surprenante compte tenu du personnage et d'sa gueule de cacheton. Il a grandi entouré de chicanos, ceci explique cela. apparemment.en tout cas, ça l'aide à se faire comprendre par sa femme de ménage et à se faire passer pour un magnat vénézuélien lorsque la situation le lui permet ( c'est un homme, toutes les techniques de drague sont bonnes à prendre et légitimées). C'est pas parce qu'il peut se permettre une femme de ménage ( qui ne branle pas grand chose, en vrai) qu'il est pété de thunes. Il est simplement assez malin pour savoir quoi faire de son argent quand certains passent leur temps à jouer les éponges à bière en se payant des putes, il investit dans l'immobilier. Un cerveau se cache dans sa boîte crânienne et s'active bien plus souvent que ses biceps. comme quoi. Gage fait de la boxe, principalement et du yoga, à l'occasion. Il n'est pas doué pour le second mais tente de combattre sa nature impulsive à coup de positions désagréables. Il déteste mais il fait (ce qui lui vaut d'être chambré). Tout ça c'est un conseil du toubib alors, puisque c'est pour se maintenir "en forme". Une excuse qui s'effrite et qu'il va pas tarder à bazarder. Il n'a absolument rien d'un maître zen. même si son apparence apathique suggère le contraire. Il est pas mal détraqué dans son genre, Gage. Il est diabétique mais ne se prive pas. Il oublie souvent ses injections d'insuline. Il raffole des sucreries. Il suit un régime protéiné, la viande est pour lui indispensable et les légumes accessoires. paradoxe compte tenu sa pathologie handicapante au quotidien sa maison est à peine décorée et pourtant, cela fait plusieurs mois qu'il y a emménagé. tous les murs y sont blancs. et non, il veut pas y foutre de la peinture. de toute façon, il a pas le temps.pas l'envie. il n'y voit aucun intérêt et pour ceux qui se posent la question : parce que. sa dernière ex en date lui a chouré la montre qui appartenait à son grand-père, déporté par le passé dans un goulag. Autant préciser qu'il a lancé une vendetta sur sa gueule et s'il la chope, il est certain qu'il lui fera regretter son geste. Avec amour, toujours. Gage est plutôt secret, en général. S'il sait ce qui se trame, peu savent ce qui se trame dans sa vie. et il ne fera rien pour que ça change. Le club a changé sa vie, lui a servi de soutien à une époque où il se croyait devenir complètement cinglé. Quelque part, il lui a permis de canaliser la colère , les frustrations, la peur viscérale qui s'accrochait à lui à son retour d’Afghanistan. Les gars ne savent pas ce qui lui est arrivé là-bas mais ceux qui l'ont connu avant sont capables de reconnaître les changements, de les pointer du doigt. La folie il la porte à fleur de peau et l'exsude, parfois. Faut-il préciser que sa moto est intouchable ?
pourquoi avoir fait le choix d'être à Lonwook ? + On retourne toujours là où les attaches foisonnent. Une mère toujours en vie ravagée par l'alcool et ses deux paquets de clopes par jour, se déplaçant difficilement avec une belle bouteille à oxygène. Des amis fêlés avec pédigrée de miséreux. Des raisons qui empêchent l'esprit de vouloir tailler la route en ne jetant aucun regard. Le club l'ancre aussi. beaucoup. salement.que penses-tu des bikers ? + question pourrie. Un sourire lui étirera forcément les lèvres, le regard brillant de malice. Les bikers sont ses frères, ceux qui ont su le repêcher lorsqu'il n'était pas loin d'la noyade, dépité par un quotidien foireux et un passé harceleur. Quelque part, ces bikers ,dont il fait indubitablement parti, lui ont sauver le cul et pour ça, il leur sera éternellement reconnaissant. S'il est intransigeant, il ferme les yeux facilement lorsqu'il est question d'un frère. as-tu déjà eu des ennuis avec la police ? + adolescent, des dérapages qui se sont paumés dans les registres, nettoyés avec plaisir par l'armée dalleuse, redevenu blanc comme neige mais certainement pas innocent comme sorti tout droit de sa mère. Il est parti, tuer , il l'a fait. C'était transgresser un commandement en se basant sur une légitimité hypocrite. Il a pris la vie, des personnes dont les visages reviennent lui faire la nique la nuit. A son retour, ça a pas chômé et son casier, à l'heure actuelle, se tape la couleur d'une soutane. et autant dire que c'est bien l'cadet de ses soucis
pseudo/prénom + dust b livia pays + gaule. tu as découvert TITC sur +bazzart taux de présence + souvent ton avis sur TITC + une bombecode du règlement + -le club c'est la vie. qui suis-je ? + () je suis une pépite de mon esprit (xxx) je suis la création d'une adorable personne () je suis un beau prédéfinisc'est le moment de se lâcher + j'veux pas relâcher mes sphincters
Dernière édition par Gage Reeves le Jeu 1 Oct - 18:14, édité 24 fois
Gage Reeves
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Sujet: Re: (we'll blow the roof) Dim 27 Sep - 18:16
BLACK BEAR
who do you think you are? who do I think I am?
Ça commence toujours par une histoire d'envie. Planter la marmaille dans un nouveau décor, faire en sorte de filer à tous les petits les outils pour s'en sortir et pas se retrouver à lécher des culs sur la longueur pour réussir. Leur forger une mentalité en béton, leur apprendre la difficulté, ne jamais rien leur donner, oublier la douceur, les habituer aux cris, aux ordres, aux efforts pour qu'il y ait ,ne serait-ce, qu'un chouïa de mérite. C'est dans ce genre d'ambiance puant l'exigence que Gage a grandi, là où il s'est fait les crocs, les griffes, là où il a appris à être l'homme fielleux, prêt à crever pour un honneur toujours mis à prix, l'homme rigoureux, l'homme incapable de courber l'échine, constamment à la recherche d'une exaltation malsaine. On lui a appris des tas de choses , peut-être pas l'affection, pas l'inconditionnelle en tout cas, pas la volonté de construire quoique ce soit bâti sur des sentiments plus nobles que le désir. Parce que qu'on soit clair : le désir domine tout. Le désir de réussir, le désir de tout assouvir à commencer par ses pulsions de mort. Tôt et peut-être trop, il s'est enlisé dans des trafics anodins, aux bas des blocs où il écoulait des doses pour des « frangins ». Puis, le foyer a explosé, par une nuit d'encre, divisant la fratrie, une mère en pleurs jetée dehors et l'aîné investi d'une mission insupportable, celle de faire en sorte que celle qui lui avait donné la vie ne se retrouve pas à donner son machin à tous les enculés du coin. Alors, il avait quatorze ans, quand ils ont débarqué à Lonwook, posant leur valise dans un mobile home dégueulasse . L'esprit embrumé par les rêves partis en fumée, les cendres créant des caillots dans sa cervelle. Les idées figées dans l'obscurité, trop noires pour quelques percées. « T'étais où ? » - des interrogatoires qu'il essuyait sans cesse, tous les soirs lorsqu'il rentrait , traversait le couloir, laissant sur son passage l'odeur des joints qu'il fumait. « Pourquoi t'fais ça ? » - les réponses étaient évidentes mais, il les ravalait parce que ça servait à rien, argumenter avec sa mère. Elle comprenait rien, elle était si conne , si naïve et l'enfoiré qui partageait leur quotidien n'était qu'un enfoiré-de-passage intéressé par l'argent qu'elle ramenait en se brisant les vertèbres à quatre pattes chez des bourges qui pullulaient là. Aveuglée par ses sentiments, sa mère s'embourbait dans l'déni , en buvant trop pendant que celui qu'elle considérait comme l'amour de sa vie de ratée se tapait la moitié de la ville sans vraiment s'en cacher. Gage attendit seulement le moment. Le bon moment. Celui où il allait casser la gueule du beau-papa crasseux. Il le fit, avec une joie féroce, lorsqu'il eut seize ans, en se pétant quelques phalanges, au passage. Il passa un an en centre de redressement avant que des débiles en uniforme ne viennent lui raconter des conneries. Conneries qui l'amenèrent pourtant à signer pour devenir soldat. S'il était, à l'époque, pas loin d'intégrer les sons, il intégra une meute où il aiguisa ses capacités, si bien qu'il ne mit pas si longtemps avant d'être recruté par les SEAL et passer les épreuves avec succès, malgré les statistiques qui semblaient le présenter comme le parfait mouton noir. Il sua peut-être plus que n'importe quel connard qui eut la même ambition que lui, à cette époque. Gage trima , de toute façon, il l'avait fait toute sa vie et c'était peut-être dû à son code génétique défectueux. Il passa donc des années à apprendre comme un assoiffé les rudiments avant d'être déployé pour des missions çà et là , là et çà. Mais s'il garde le silence sur ses missions, il faut bien dire que les montagnes Afghanes eurent le privilège de lui bouffer la cervelle. Et lorsqu'il en revint, remercié pour des années de bons et loyaux services à l'aide d'une pension dérisoire, plus rien dans sa vie n'avait de réel sens. Revenaient sans cesse le sifflement des balles, les déflagrations qu'il entendait comme si elles avaient lieu à deux pas de chez lui. Les cris qui lui arrachaient les tympans, le sommeil qui se révélait branlant, un peu à son image. C'est en claudicant légèrement qu'il poussa les portes du club, prêt à rejoindre ceux qu'il avait côtoyé par le passé sans pour autant être l'un d'eux. Mettant une bonne fois pour toute à leur service tout ce qu'il avait appris à jouer les conscrits fantômes dans des coins paumés, en arrachant la mauvaise herbe. Il se fit un nom, pour une fois. Il n'était plus question d'agir dans l'anonymat, plus question de n'exister qu'à travers l'arme qu'il mobilisait. Plus question de rien sans qu'il n'en ait réellement envie. Le désir domine, toujours.
« T'es qui ? » - elle campe là, cette gamine, le regard puant les reproches, l'air de vouloir tester sa patience. Il l'a ignoré durant une heure. Mais la nuit tombe et cette salope n'a pas bougé d'un centimètre. Gage n'en aurait eu rien à foutre si elle n'avait pas été confortablement installée sous son perron. « Qui je suis ? Ça t'intéresse maintenant ? » - elle crache, la colère imprègne ses traits et les siens. S'il y a bien une chose qu'il déteste tout particulièrement, c'est bien qu'une poule lui aboie dessus. « O-la, tu baisses d'un ton. T'es sur ma propriété, t'as tout intérêt à descendre d'tes grands ch'vaux, si t'veux assister à ton bal d'promo ». Elle lui rit à la figure, croise les bras sur sa poitrine. S'il affiche une mine impassible, les rouages de son cerveau s'activent, tellement, salement. Un plus un donnent deux et il finit par pousser un soupire. « T'es en cloque ? » - il s'appuie sur l'embrasure de la porte, plissant les paupières, penchant légèrement la tête sur le côté. « J'suis peut-être jeune comparée à toi mais je suis pas assez conne pour oublier les contraceptifs ». « Et tu vas me faire croire que je t'ai baisé ? » - s'il est hilare, dedans, le doute s'impose, doucement, certes mais sûrement. « A ton avis ? » - il rêve ou est-ce qu'elle se fout de sa gueule ? « Je peux te laisser croupir toute la nuit sous ce porche , ça ne me ferait ni chaud ni froid ». Elle le fixe puis finit par redescendre sur terre : « Très bien. J'suis la l'p'tite sœur d'ton ex » - il fait un pas en avant, son ex ou la détente, il démarre au quart de tour : « Laquelle, j'en ai des tas » - il siffle, le regard mauvais. « Ça, j'en doute pas ». « Et qu'est-ce que tu me veux ? » « Est-ce que j'peux crécher chez toi ? » - elle se fout définitivement de sa gueule. « Et tu crois que j'bosse dans le social ? » « Je crois que tu veux récupérer un certain objet ». Il se rebiffe. « Ça se pourrait ». « C'est molly qui m'envoie. Elle a dit que tu m'aiderais. C'est mon beau-père ». C'est à lui de lui rire au nez. « Ton beau-père, quoi ? » « Il a cette habitude de venir » il instaure le silence pesant, gênant et elle finit par souffler, la tête baissée, en triturant ses doigts : « la nuit ». Et s'il ne bosse pas dans le social, il est pourtant pas insensible à la détresse qu'il lit dans son regard. « T'as quel age, putain? » « Dix neuf ans » - il insiste du regard. « Presque dix neuf ans » - lorsqu'il montre des signes d'impatience, elle finit par avouer. « Dix sept ans ». Et elle emménage, la gosse, dans une chambre, à l'étage. Et s'il se montre imbuvable, il s'habitue doucement à sa présence. Il s'arrange avec des connaissances, l'installe en ville, un jour elle fête ses dix huit ans et un autre, y'a comme un dérapage.
Dernière édition par Gage Reeves le Mer 30 Sep - 20:45, édité 14 fois
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Sujet: Re: (we'll blow the roof) Dim 27 Sep - 18:16
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Sujet: Re: (we'll blow the roof) Dim 27 Sep - 18:22
Je connais pas ton avatar mais à mon avis, ton perso va envoyer du lourd ! Bienvenue sur le forum
mieux vaut tard que jamais korben. Mais, c'est clair que sans sa longue et soyeuse tignasse, on le reconnait pas le zozo. tout est dans le brushing, Reina
Ce personnage est exceptionnel, ça promet! J'adore ta plume, garde-moi un lien au chaud!
Et voilà, tu as enfin terminé cette maudite fiche. Bienvenue à Lonwood ! Désolé, les bikers n'ont pas le temps de te faire une haie d'honneur. Ils s'occupent de choses plus importantes. Tu peux te reposer au bar si tu le souhaites mais avant tout, tu vas faire ta fiche de liens. Ensuite, tu possèdes surement un boulot et je ne pense pas que tu dormes dans un arbre. Viens nous informer de ton métier et dans quel quartier tu loges avant d'aller flooder avec les camarades. Ah oui ! N'oublies pas de recenser ton avatar par ici. Ces bras cassés ne peuvent pas le faire eux-même j'te jure..
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Sujet: Re: (we'll blow the roof)
(we'll blow the roof)
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